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Les Bergeronnettes on the road

8 janvier 2006

BONNE ANNEE 2006 A TOUS !!!!! En médaillon à

BONNE ANNEE 2006 A TOUS !!!!!

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En médaillon à gauche, quelques photos de notre séjour en Rép. Dom. En espérant vous avoir ramené un peu de soleil, au moins dans votre PC !

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30 septembre 2005

Les Bergeronnettes en vacances

Pour ceux qui n'auraient pas encore vu l'album, voici pêle-mêle, quelques photos de la ville magique qu'est Prague...

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et pour finir, un portrait d'une de nos copines tyroliennes...

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25 juillet 2005

Les Bergeronnettes présentent....

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Pour voir les photos du mariage, ouvrir l'album photos (colonne de gauche).

20 mai 2005

Pique-nique & Bowling party-le retour !

Par une belle journée de mai, à 19h sur la plage des Minimes, nous nous sommes retrouvés... (attention, je suis poête-pouèt dans l'âme, ce matin !)

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Qui a dit qu'il faisait un peu frisquet ???

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Flo et Toutoune, très expressifs !

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Flo, sous un autre angle.... Chaleuuuuur ! ;o)

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Les gros plans, ça nous réussit, à moi et à Manue !

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Flo fait de l'art :

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Les mecs en pleine action...

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Ca y est, Romain est déjà par terre !

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Ginie-Line fait un passage sur le terrain de foot :

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Et maintenant, c'est l'heure de l'apéro ! on rigole pas avec ces choses-là !

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Qui veut de la frite ?

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Cédric avec ses tongues, à côté de Manue avec son parka :

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Flo et sa pizz' végétarienne... Sans commentaire !!!

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La famille Godeau ou le gang des yaourts viennois....

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Et Manue qui s'est fait piquer son sandwich au pâté, à force de papoter...

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Forcément, comme on a vachement de bol, un gros nuage tout pluvieux s'est ramené et nous a fait plier bagage un peu plus tôt que prévu, compromettant toute partie effrénée de volley ou de taboo... Du coup, nous nous sommes rabattus sur une petite partie de bowling. Les nanas contre les gars... on va les ratatiner ! gniark-gniark-gniark !

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Manue et Marie-Laure, en pleine concentration. Manue essayant d'ailleurs la nouvelle technique du grattage de nez.

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Oh, vous, là-bas ! on a dit qu'on se concentrait ! on ne sympathise pas avec l'ennemi !

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Jack à Marie-Laure : "alors, leçon number one :..." 

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Là, y'a craquage :

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Manue : ok, j't'en donne une cuillère mais c'est tout ! faut pô déconner, non plus ! tu t'es quand même fait mon sandwich au pâté !

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Là, y'a de l'action !

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Le duo des mourfaloutes :

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Y'a bon...

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Manue, qui s'est encore pété un ongle !

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Les mecs, savourant leur défaite...

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Et oué, on a gagné !!!

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Ah non ?... c'est pas ça,... c'est l'inverse.. ? c'est nous qu'aurions perdu ? qu'est-ce que tu me racontes là, Willy ?

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14 mai 2005

Parc Astérix

Un pti tour au pays des Gaulois

Le plan :

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Les attractions faites :

Tonnerre de Zeus - Goudurix - Le tracé du Hourra - Transdemonium - Menhir Express - La descente du Styx - Le grand Splatch - Les espions de César - Les petits drakkars - La petite tempête - Les chaudrons - Les chevaux du Roy - Le carroussel de César - Le village gaulois et son spectacle.

Les participants :

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Et le présumé coupable qui ce matin-là, a tenté de nous faire tomber le ciel sur la tête ! :

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Samedi 14 mai, 7h00, chez Thierry, de bonne heure et de bonne humeur... prêts pour le décollage !

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Fanette, en pleine phase d'émergement. Au fond à droite, posés sur la table, les kleenex nouvelle mode de Jules.

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Et nous voilà partis !

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Par Toutatis, c'est vraiment un temps pourri !

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I'm singing in the rain !

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Gouzi-gouzi...

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1ère attraction : comme si on était pas suffisamment trempés ! :o)

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Ici, la signalisation est étrange...

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En attendant de monter dans le tracé du Hourra...

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Un pti coup de chaudron, ça fait pas de mal et en plus on est à l'abri de la pluie !!!

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Le parc Astérix, c'était super sympa !!!... surtout les chiottes ! :o)

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Un pti zippopotame...

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... et sa tribu...

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Sans blague... ?

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Un pti tour de carroussel....

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Romain qui se croit au Far West.

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Bah Patrick, qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? :o) :o) :o)

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La pause miam-miam tant attendue, au sec !! Vous pourrez admirer la magnifique tapisserie...

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et maintenant l'extérieur... Vous remarquerez le monde qui se bouscule pour manger en terrasse.

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Petit tour au Transdemonium : Ainsi font-font-font, les petites marionnettes - gniark-gniark-gniark !

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Au fond, le Goudurix, à faire avant la pause miam-miam !

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Et maintenant, direction le village gaulois.

Attention, voici une belle série de Romain (ou romains) en folie !

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et en gros plan, parce que ça vaut le coup :

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Petit tour dans le toboggan "râp'cul" de Panoramix :

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Tiens, c'est qui le gros là ? - Qui a dit que j'étais gros ??!!??

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Jules, en train d'apprendre à faire rôtir le sanglier.

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Dans la famille Grospetons, je demande....

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Tiens, vlà le chef !

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Dis, comment tu t'appelles, déjà, le forgeron ? un carambar à celui qui trouve !

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Et lui avec le nez qui fait pouèt, c'est qui ? :o)

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Il est beau mon poisson, il est frais !

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Et maintenant, une collection de bonnes têtes de vainqueurs :

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La maison du poisson...

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Ah non, il ne va pas se remettre à chanter, celui-là !

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Bien fait !

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Oh-hisse, par Toutatis !

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Heureusement, la pluie s'est arrêtée, et nos fessiers commencent tout juste à être enfin secs !

Tiens, si on allait faire un tour de Menhir Express ?? Le menhir qui se scratche dans l'eau et où t'en prend plein la figure ! qu'est-ce que t'en dis, Romain ?

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T'as fumé du gui, papi ?

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18h50, la journée touche à sa fin - fermeture du parc dans 10 minutes ! allez, on a bien le temps de se faire un pti tour de bouée !

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Avant de se quitter, voici deux figures emblématiques du parc, gagnant à êtres plus connues :

Caius Pizzaiolus, l'inventeur de la pizza...

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Et Zeus et sa ptite culotte à fleurs !

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8 mai 2005

L'île d'aix

Un dimanche matin, de bonne heure et de bonne humeur...

10 courageux à l'embarcadère de Fouras :

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Sur le bateau...

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qui a dit qu'il faisait un peu frais ?

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La starlette :

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L'île d'aix, nous voilà !

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Vous voyiez bien que c'était la maison que je prenais en photo, et non Kaena au pti coin !

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Pti footing matinal...

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Après 1/4 d'heure de marche, une ptite pause bien méritée !

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Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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Et c'est reparti mon kiki !

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Encore une ptite pause, paskil en faut !

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Et maintenant pause casse-croûte... et coquelicots !

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Le nouvel ami de Céline :

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Titouan se réveille, c'est l'heure du bib' !

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Le gang des croques-monsieur :

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Marie-Laure et ses pâtes de collection, agrémentées de truite fumée (nous n'avons pas les mêmes valeurs ! ;o)

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Qu'est-ce qu'il y a comme miettes sur cette table, c'est fou !

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Laura, Titouan et la girafe...

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La nouvelle pub pour Freedent :

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L'art et la manière d'assortir sa bière à son t-shirt :

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5 mai 2005

Ilona sur l'île de ré

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idsc04421 L'instant tapas à Saint-Martin

1 mai 2005

Center Parc

Petit week-end en famille à Center Parc, en Sologne...

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sponsorisé par...

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Notre cottage...

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Vendredi soir :

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première tournée de vaisselle ! allez les parents ! au boulot !

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Papa, alias le "Déboucheur"

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et pendant que certains sont en pleine mission SOS évier bouché, d'autres apprennent par coeur le Télé Loisirs...

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... et s'empiffrent de nounours au chocolat !

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Samedi matin : Rikiki, notre réveil du week-end !

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Débarquement de croissants :

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A peine le pti déj' fini, que les préparatifs du déjeûner commencent ! (on est foutu, on mange trop, lalalalala...) Ca c'est un joli poulet au curry, alors !

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Après un bon pti bain sous la bulle et quelques traversées endiablées de rivière sauvage et de tobbogans, nous voilà tous à fond à l'apéro !

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Le programme est chargé, ça rigole pas ! 14h00, direction le cours de badminton... Après 3/4 d'heures de jeu, ça y est, Rose-Anne arrive à sa vitesse de croisière... Dommage qu'on doive déjà laisser le terrain ! :o)

15h30, direction le parcours Aventure !

Dans un grand élan de générosité, Zabeth laisse sa place à Marco.

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C'est donc Romain et Marco qui passent leur costume de Tarzan.

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Ca donne envie de faire des guilis sous les bras ! :o)

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Comme si on avait pas déjà assez fait les cakés, on va se louer justement le trophée du caké : la Rosalie à remorque !

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Dommage qu'on n'ait pas pensé (ou plutôt qu'on n'ait pas eu la force) de prendre de photos dans les côtes !...

Et après tous ces efforts, une "petite" raclette était fort bien méritée !

N'oublions pas le ptit apéro surprise pour fêter l'anniversaire de notre Monsieur Bricolage à nous.

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Le dimanche matin...

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Et pour finir,...

...trois ptits poissons ! (lâchement abandonnés d'ailleurs par Mamie-poisson ! :o)

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Tous plein de gros bisous !

18 avril 2005

Romain's birthday - ou la Bowling-party

Le 18 avril 2005

Attention, ça rigole pas, les pro du bowling se chaussent ! ça va chauffer dans les rigoles !

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David, très expressif !

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Flo, pas très motivée pour jouer :

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Romain : de toute façon, je vais tous les niquer ! :

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Fabien et Cédric, en train de choisir leurs boules :o)

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Manue : Aïïïïe, jme suis pétée un ongle !

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L'équipe des nuls : (gniark !)

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Fabien le Fourbe : ouéééé, moi j'ai jamais joué, ché pas comment on fait.... Et allez, encore un strike !

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Toutoune, acclamé par la foule en délire !

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Romain : c'est pas ma faute, c'est la quille qui s'est déplacée toute seule !

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Y'a bon le sandwich de Flo !

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Bozo et Bozo

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Tout est dans la détente !

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Un lâché de blondes en folie ! :op

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19 mars 2005

Montchavin les coches 2005 - on tourne !!

Vacances sponsorisés par notre Tarentaise internationale :

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Avec, en acteurs principaux :

Gloumy et Romain :

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Peupeutgirl et Romain :

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Titi et Romain :

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Fanette.... et Romain

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Et Pti Jules, fin prêt !

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La vue du balcon

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Le premier matin

Grands préparatifs !

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Pti Jules attaque fort...

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... il décrochera d'ailleurs sa première étoile !

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Pas un peu fier, le pti mec !

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Les photos de groupe

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Les bonnes têtes du matin :

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et les bonnes têtes du quatre heures :

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Comment commence une bataille de chantilly :

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Le menu weight watchers :

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Deux yétis en cavale :

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Un plateau original pour servir le café :

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La dernière soirée :

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A montchavin, y'a toujours que des cageots !

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Et maintenant les photos au grand air frais qui font baver

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Deux bonnes têtes de vainqueurs :

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Et enfin, Mick, dans toute sa splendeur :

Le Gloumy de jour, viril, un mâle, un vrai :

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Mais attention ! à la tombée de la nuit, le Gloumy se transforme :

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9 février 2005

VOYAGE AU BRESIL du 9 au 19 février 2005 SAMBA !

VOYAGE AU BRESIL du 9 au 19 février 2005

SAMBA !

Si tu vas à Rio, n'oublies pas de monter là-haut....

Romain va au Brésil, pour danser la samba...

Ca faisait un moment que tous ces petits airs à la noix et très énervants (à force) revenaient régulièrement hanter nos esprits du matin au soir...

Et bien ça y est, nous y sommes allés, danser la samba ! et nous avons vu à quoi ressemblait Rio, vu de là-haut !

On va donc vous raconter tout ça, afin d'inaugurer ce petit blog ! On n'a pas prévu le lancé de bouteille de champagne pour cette grande occasion, par contre, à défaut, ceux qui souhaiteraient, à tout hasard, même si ce n'est pas du tout dans vos habitudes ;o) , venir goûter l'apéritif local, la fameuse Caïpirinha, you're bem venido !

MERCREDI 9 FEVRIER 2005  

The grand départ !

Rendez-vous à 12h30 sur la place du champ de foire, à Luçon, pour le début de notre périple. Après quelques tours de centre ville en quête desespérée de notre fameuse place, nous voilà en face de trois bons gros bus. Brasil, nous voilà ! Et oui, trois bus, car mine de rien, notre troupeau de voyage a quand même fait péter le high-score des troupeaux : 150, nous étions ! petit détail important qui permettra de mieux comprendre certains loupés rencontrés plus tard !

150 moutons, dont 148 qu'on ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam !

Première constation, une fois passé en Vendée, nous changeons de fuseau horaire : le quart d'heure charentais se transforme en heure vendéenne. Nous avons donc tous attendu patiemment un couple, jusqu'à 13h30. Ce qui nous a donné le temps d'aller nous prendre un ptit casse dalle à la boulange' du coin. D'ailleurs, méfiez-vous de celle-ci : on a l'impression que ses pizzas sont natures, et bien non !!! c'est en fait de la bonne pizza au hareng ! histoire de faire bonne route ! (URKKK !).

C'est donc parti pour 7 heures de bus ! (les joulies colonies de vacances-euh...)

Arrivés à l'aéroport, après avoir été étiquetés de vert, puis de jaune, soit disant pour mieux s'y retrouver après (heum !), distribution des billets. Là, grand bonheur : nous avions tous été pré-enregistrés. Si c'est pas beau, la vie ! Seul petit souci : l'agence organisatrice avait voulu nous marier par anticipation. Ainsi, mon billet était sous le nom de Romain ! bonne blague ! Genre de blague justement que n'apprécient que très peu les compagnies aériennes, et surtout les douanes ! Donc à moins de faire venir un prêtre en toute urgence, il fallait agir ! Heureusement, Yohann est arrivé ! (Yohann : petit monsieur blond fort sympathique, très zen, au nez qui prend des coups de soleil à vitesse V - parallèlement patron de l'agence de voyage).

Mon billet a été modifié manuellement (OUF), par contre, impossibilité de modifier les données en informatique, donc impossibilité de ressortir ma carte d'embarquement. L'hôtesse de l'air appelle sa collègue. Et l'autre grosse pouf (pardon) : "Vous n'aviez qu'à nous donner le bon nom de famille - on ne peut plus rien faire, et si la police met ses lunettes à Rio, vous repartirez dans le premier avion". Gniark-gniark-gniark, très drôle et excessivement rassurant.

Bon, soit, selon toutes les personnes responsables du voyage, ça ne poserait pas de problème à l'arrivée.

Donc nous voilà en train d'attendre à la porte, devant notre bel avion Varig (sans aucune lecture, aucun magazine, puisque le bus ayant été bloqué par les embouteillages, nous sommes arrivés bien trop tard à Charles-de-Gaulle pour que les boutiques de l'aéroport soient ouvertes ! on s'est fait avoir comme des bleus ! surtout Romain qui avait bien bavé sur son magazine de moto, sur l'air d'autoroutes, quelques heures auparavant !).

Dernier petit coup d'oeil sur mon billet : pince-moi, je rêve ! en le modifiant manuellement, ils m'avaient indiqué une date de départ au 19, au lieu du 18/02 !

Keep cool ! Yohann gère tout, donne ton billet à Yohann, tout va s'arranger ! Yohann a donc gardé mon billet jusqu'à temps que tout soit corrigé.

Pour la petite histoire, la veille de notre retour, je ne l'avais toujours pas récupéré ! :o)

Bref ! M et Mme SAINT-EVE montèrent enfin dans l'avion, à 23h25, où ils essayèrent de faire un gros dodo, à côté des Bidochons !

JEUDI 10 FEVRIER 2005

11 heures plus tard : atterissage à Rio de Janeiro !

Récupération des bagages, puis direction la boutique à transformer nos sous en reals. Les ptits jeunes se font encore remarquer, puisque non-non-non-non, la boutique à transformer les sous n'accepte en aucun cas les cartes bleues ! Ca se passe comme ça, au Brésil ! et forcément, sur 150, on est les seuls à ne pas avoir emmené de liquide avec nous ! vive nous !

Yohann ? il est où Yohann ?

Nous voilà partis à la recherche DU distributeur de l'aéroport acceptant les cartes visas ! une fois trouvé, ce n'est pas encore gagné ! car les distributeurs brésiliens, c'est des comiques ! Ta carte, il faut l'insérer puis la récupérer, et ce au moins à trois reprises avant de pouvoir caresser l'espoir de récupérer tes petits billets !

Pour info : 1 euro = à peu près 3.27 reals. Plus simple comme méthode de calcul : 1 real = environ à 2 francs. Un peu rétrograde, mais beaucoup plus pratique !

Cette fois-ci, les derniers que le bus attendait, c'était nous ! enfin, pas tout à fait, car derrière sont aussi montées deux danseuses de Samba, histoire de se mettre dans l'ambiance ! un peu étonné par l'âge vraiment jeune de l'une d'elle (en photo ci-dessous),

nous nous sommes aperçu en fait au cours de notre séjour que tout le pays vit au rythme de la samba et du carnaval ! c'est donc petits et grands, et même parfois femmes enceintes et retraités que l'on peut voir défiler dans les écoles de samba ! c'est un art de vivre, là-bas. La fête, la danse, la chanson... tout s'articule autour du carnaval ! quand le carnaval est passé, on commence déjà à préparer celui de l'année suivante !

M'enfin, cela étant, la gamine avait quand même bien du mal à danser sur ses talons aiguilles dans l'allée du bus alors que celui-ci traversait la ville ! :o)

Sur notre route, nous découvrons au fur et à mesure les différentes facettes de Rio de Janeiro, qui se situe dans la baie de Guanabara.

Rio est une ville remplie de contrastes extrêmement marqués. Les pauvres côtoient les richous au jour le jour. Il n'y a pas de classe moyenne à Rio. Les favelas (bidonvilles) sont présentes partout-partout-partout. Aux abords de la ville comme en plein coeur. Elles font en fait partie du paysage. Ces petites habitations de fortune, sans aucun revêtement ni fenêtre, qui s'accrochent à la montagne sous forme d'escalier, sont juxtaposées aux grattes-ciels les plus imposants, les plus modernes et les plus flambants. On estime que 50% des habitants de Rio vivent dans les favelas (population totale à Rio : 6 millions d'habitants).

   

Tous les guides recommandent vivement aux touristes de ne pas s'aventurer dans les favelas, tout du moins non-accompagné de personnes y habitant.

De la route, on a aperçoit également de nombreux hangars désaffectés, à la limite de l'effondrement, qui servent en fait à stocker les chars du carnaval.

Seulement, on peut y trouver les chars du carnaval 2005, mais aussi ceux de 2004, 2003, 2002,.... Des fois que telle ou telle partie puisse resservir pour un prochain carnaval... Ils sont très conservateurs, ces brésiliens ! Sous ces hangars se cachent donc bon nombre de formes bariolées en tout genre... mais cela finit parfois à ressembler à de véritables déchetteries !

En moins d'une demi-heure nous voilà rendus de l'autre côté de la ville, dans l'un des quartiers les plus densément peuplés de la planète : Copacabana.

4.5 km de plage de sable fin (que l'on trouve entre les canettes et les clopes, malheureusement). La plage est le rendez-vous des brésiliens. Le soir, après le travail, tous s'y retrouvent pour boire un verre, discuter, mais surtout : faire leur footing et jouer au foot. On n'a pas compté le nombre de terrains de foot sur toute la longueur de la plage, mais c'est impressionant : ils sont à touche-touche ! et même les plus ptits bouts de chou sont de la partie, avec leur maillot qui leur arrive aux chevilles ! Les sportifs sont donc très nombreux au rendez-vous (culte du corps oblige !).

Par contre, très peu de baigneurs, sauf quelques petits français, ne s'étant pas encore rendu compte du danger ! "qu'est-ce qu'elles sont fortes, ces vagues !!". Et oui, la mer est très dangereuse sur cette plage. Il y a en fait deux bahines l'une à la suite de l'autre, avec un courant très puissant.

Et puis de toute façon, la température de l'eau est loin, très loin d'égaler celle des Maldives !

Il fait donc bien meilleur à rester bronzouiller sur la plage ! Par contre, c'est un véritable défilé de vendeurs de bric et de broc ! on a compté, il y en a au moins 3 par minute ! on en a vu passer avec de tout et de rien ! des lunettes, bien sûr (banal), des serviettes et des drapeaux du brésil, des sacs, des hamacs, de la bouffe emballée bizarrement qu'on a jamais osé tester !! ainsi que des brochettes de gambas dans un bac non réfrigéré, c'est pas drôle sinon ! :op

A 50 mètres de la plage, juste à côté de l'avenue de Copacabana, notre hôtel, le Real Palace.

Real Palace

Après une petite siestoune matinale afin de remettre les neurones un peu en place après ce périple aérien, nous voilà repartis dans notre bus, number 3, direction... le resto ! (évènement qui est revenu très souvent sur tout notre séjour). Comme nous avions un guide pas très causant, je ne pourrais donc pas vous dire exactement où se situait ce premier resto, mais une chose est sûre, c'est qu'on a fait une bonne demi-heure de bus et qu'on s'est retrouvé au bord d'une autre plage, moins "m'as-tu-vu" que celle de Copacabana (j'entends par là qu'il y avait bcp moins de strings au mètre carré ! d'ailleurs, ce ne sont pas des strings que portent les brésiliennes, mais des tangas. Et en plus, aucune ne fait de monokini. Et en plus, entre nous, rassurez-vous les nanas, les tops models sont loin d'être en proportion écrasante. Les brésiliennes aussi connaissent les poignées d'amour et il y en a aussi pas mal qui sont passées aux bouées de sauvetage !).

Notre resto : (un étage entier nous était reservé - il fallait bien ça)

La vue de notre resto

Bizarrement, les crampes de coude apparaissent très rapidement...

Ci-dessus, Franck, notre Pain de Sucre à nous.

Histoire de nous mettre dans l'ambiance et pour accompagner notre verre de caïpirinha (le cinquième pour certains !!) : petit spectacle de samba.

Big mat n'a pas oublié ses bannières ! pas fou !

Ahhhh ! enfin des mecs !

Un peu jeune, celui-ci !

Rapide tour à la praia (plage) en sortant du resto (la fameuse dont on ne connaît pas le nom !). Les doigts de pieds en éventail : "tu sais quoi ?" "- non" "on est jeudi, aujourd'hui, 14h30, tout le monde a rembauché, à La Rochelle". Gniark ! >:op :o)

Direction maintenant Niteroi (ville limitrophe) pour un spectacle de samba de plus grande ampleur. Nous nous engouffrons tous dans un hangar un peu glauque (encore un !) moitié abrité sous des toles, moitié donnant sur les immeubles d'en face. Il s'agit en fait de la "salle" de répétition de l'école GRES Ac. do Cubango (www.acadcubango.hpg.ig.com.br), l'une des 14 à défiler chaque année au carnaval. Cela aurait en fait dû être la répétition générale de cette école de samba, pour le défilé de clôture de samedi soir, or elle a été éliminée d'office car son troisième char, une fois arrivé sur le sambodrome, a une de ses roues qui a lâché... genre d'erreur qui ne pardonne pas devant le jury !

Car ça ne rigole pas au carnaval ! il y a un jury qui juge les défilés des écoles de Samba. Le carnaval se déroule en fait sur 4 jours, durant lesquels les écoles viennent "présenter leur travail". Chaque école compte entre 5000 et 6000 personnes (!), et dispose d'environ 1h15 - 1h30 pour défiler, c'est à dire pour aller du début à la fin du sambodrome. Le Sambodrome, koitesse ? il s'agit d'une avenue de 750 mètres, dans Rio, qui est en fait réservée exclusivement au Carnaval. Elle ne sert ainsi qu'une fois par an. Autour de cette avenue, des gradins gigantesques pouvant contenir jusqu'à 140 000 personnes !!

Donc, revenons-en à notre jury. Il évalue les défilés selon 10 critères, dont les costumes, la musique, la synchronisation de chaque groupe de danseurs (il ne doit pas y avoir de "trous" entre chaque), le respect du thème,... et j'en passe.

Durant ces 4 jours, deux divisions vont être créées. Les bons, et les moins bons ! Chaque école va obtenir une note globale.

A la fin du carnaval, les 5 meilleures écoles de la première division et la meilleure de la deuxième vont défiler de nouveau pour la soirée de clôture, le samedi soir.

Voilà pour le petit volet culturel ! :o)

Revenons-en à notre Escola qui n'a donc pas eu de chance cette année, bien que ce soit l'école qui ait dépensé le plus dans ses chars et ses costumes (budget supérieur de 30 %)...

Le temps que les danseurs, chanteurs et musiciens se mettent en place, tout plein de petits loups viennent courir et danser parmi nous, fiers comme des papes.

Voici donc quelques photos du mini-défilé auquel nous avons assisté ce jour-là, sur un rythme de batucada endiablée :

Chaleuuuuur.... :o)

Après une bonne heure de spectacle, suivie d'une poignée d'applaudissements manquant vraiment de tonus au vu de la presta des danseurs (i' pourraient faire des efforts, ces ptits français !), et après une distribution d'oiseaux en pierre, objet précieux typique du Brésil, nous voilà repartis pour Rio, via le fameux pont de Niteroï, mesurant plus de 13 km de long. Là, nous pouvons profiter d'un magnifique panorama sur la baie de Guanabara. On aperçoit le Pain de Sucre à gauche, et sur la droite, le Corcovado (le Christ rédempteur).

Petit arrêt rapide à côté du Musée d'Art Moderne, le MAM, qui ressemble sans plus ni moins à une soucoupe volante échouée sur la côte... ils sont fous ces brésiliens !

Ci-dessus, Romain et un Mambiz devant les immeubles du quartier de Flamengo, caressés par la lumière du soleil couchant (je suis pouète à mes heures :o) ) .

Ensuite vient un des passages les plus drôles de notre voyage-moutons : les bus nous déposent sur la plage de Flamengo, où les joueurs de foot profitent des dernières lueurs du soleil pour entamer une nouvelle partie... Coucher de soleil, horizon merveilleux, sable fin,... "Vous avez 1/4 d'h pour vous promener sur la plage, les bus vous attendent à l'autre bout, et surtout RESTEZ GROUPES !"... plus authentique et romantique, y'a pas ! :o) Si tu t'arrêtes prendre une photo, t'es obligé de courir après pour rattraper le groupe... hi-hi-hi !

Ceci mis à part, cette promenade a permis de faire le plein de souvenirs aux couleurs magnifiques, qui font sans aucun doute partis du "top 10" :

Et pour finir cette journée, un ptit resto-buffet, dans lequel tout le monde naviguait, son assiette à la main, tel des zombies.

DODOOOOOOO !

VENDREDI 11 FEVRIER 2005  

Aujourd'hui, journée culturelle ! Direction Petropolis ! (oui, je sais, c'est comique comme nom de ville, mais c'est comme ça !)

Pour y aller, 2 bonnes heures de bus. Pour 65 km ! mais il faut prendre en compte les arrêts-bières (10h du mat'... on soupçonne d'ailleurs certains collègues de passer la nuit sous perf' de bibine, car vu le rythme de la journée, ils ne doivent pas pouvoir tenir autrement !)  et également la route sinueuse, car Petropolis est une ville de montagne. Petite page historique : quand les Portugais sont arrivés à Rio de Janeiro, ils avaient bcp de mal à supporter la chaleur, l'été (en moyenne 40°C). Le roi, Pedro II, a donc décidé de faire construire une cité estivale à Petropolis, où le climat est bcp plus doux et clément.

Cette ville est devenue un haut lieu touristique de l'Etat de Rio de Janeiro.

Nous avons donc été y visiter le Palais Impérial qui est une superbe demeure où est exposée, entre autre, la couronne impériale.

Petit détail fort rigolo : les Brésiliens sont très fûtés : à l'entrée du palais, on te fait enfiler des patins. Ce qui fait que, pendant toute la visite, tu marches comme un pingouin qui essaye de ressembler à Candeloro ! Il faut vraiment faire gaffe de ne pas te gameler dans les escaliers. Mais au moins, comme ça, les Brésiliens, ou plutôt les Pétropolissiens (ça se dit, ça ??), et bah ils ont un parquet nickel qui brille de mille feux et tout ça, sans femme de ménage ! Malin ! Dommage qu'on n'ait pas été autorisé à prendre de photos, car il y aurait eu de beaux instants insolites à vous faire partager !

Petit resto fort sympathique le midi, avec un buffet GARGANTUESQUE (on est foutu, on mange trop,...). Au Brésil, ce qui se fait beaucoup, c'est la comida a quilo. La bouff au kilo, en gros ! tu choisis ce que tu veux au buffet (crudités, charcutaille, légumes, viandes, viandes et encore viandes, lasagnes (TROP MIAM), plâts en sauce douteux mais méritant souvent d'être goûtés, et même coeur de poulets (ça, on n'a pas osé tester !!)). Et après, tu passes à la balance !!! enfin, que ton assiette ! (heureusement, sinon ça couperait l'appétit à bcp !! :op )

Et y'a même un buffet de desserts... si c'est pas bonheur, ça... :o)

Jusque là, tout va bien.

Arrive l'après-midi, avec son programme d'enfer !!!

Premièrement, le palais de cristal de Petropolis, l'église de Petropolis et enfin la fabrique de chocolats !!! ça, pour l'avoir fait, on peut vous dire que c'est du programme de choc !

On vous mettra quand même quelques photos du palais de cristal, car même si y'a vraiment rien à voir, cela reste un beau monument !

En ce qui concerne l'église, joli petit monument, du même style que nos églises à nous. Rien de phénoménal, en gros ! Notre ami Jojo a profité du lieu pour confesser notre ami Loïc. Et vu qu'il était sur sa lancée, Jojo s'est branché sur "Radio blagues à deux balles", sa station préférée : "Pourquoi le Christ a-t-il été crucifié ? - car s'il était mort noyé, on aurait été obligé de mettre des aquariums au-dessus des portes de toutes les églises"...

Sinon, pour la fabrique de chocolats, on est désolé, mais on n'a pas ramené de photo ! c'est dommage car c'était pourtant un grand moment de notre séjour... tout le monde n'a pas arrêté d'en parler, même après coup, et je pense que ça restera marqué dans tous les esprits jusqu'à la St Glinglin ! M'enfin... On peut dire qu'ils savaient bien emballer les Kinders, en tout cas !

Moi, je dis : c'est vraiment très cruel de nous avoir trompés, nous, pauvres petits touristes sans défense, surtout sur un sujet aussi délicat que le chocolat. Maintenant, il va falloir que j'aille noyer mon chagrin à la chocolaterie de Bayonne, rue Pas du Minage à La Rochelle, avec un sandwich au chocolat fait maison (à base de petit pain au lait frais et garni avec deux morceaux ENORMES de chocolat de son choix - si vous ne connaissez pas, vous ne connaissez encore rien de la vie :op ).

Donc après cette grande déception, nous sommes rentrés sur Rio, 17h30, le temps d'aller faire un pti tour à la plage de Copacabana avant de retourner encore une fois... au resto !!

Et ce soir-là, ce fût Churrascaria ! repas typique brésilien. En fait, vous allez chercher vos légumes et compagnie au buffet, vous vous installez à votre table, votre verre de caïpirinha à la main oblige, et là, attention, le spectacle commence ! un premier serveur arrive avec un couteau aiguisé à souhait et vous le brandit sous le nez ! dans son autre main, une épée sur laquelle ont été enfilés plusieurs beaux morceaux de viande de boeuf. A peine 2 minutes après qu'il vous ait servi, voilà un deuxième serveur, même dégaine, avec cette fois-ci des côtes d'agneau. Et puis ça enchaîne avec un troisième avec ses coeurs de poulet, en voilà encore un autre avec des tournedos tendres à souhait, et voilà maintenant du poulet et de nouveau du boeuf et de nouveau et de nouveau et de nouveau..... c'est un défilé sans fin, à la hauteur du 8ème ou 9ème travail d'Astérix, ou plutôt d'Obélix ! Il faut juste faire gaffe à : ne pas se faire péter la sous-ventrière ; ne pas se faire embrocher dans les allées en retournant au buffet parce que vous n'avez plus assez de légumes pour manger avec votre viande (cycle revenant régulièrement).

Inutile de croire que Romain s'est cru au paradis !

Après ce petit resto, plusieurs personnes avaient envie d'aller swinguer-guincher-faire la fête. Un de nos guides, un peu pervers sur les bords mais ça nous ne le sachions pas encore - très gentil cependant - mais quand même un peu bcp pervers sur les bords - nous dit : "pas de problème, je vous emmène ! Vous voulez plutôt boire un verre ou aller danser ?" La réponse fût générale : tout le monde voulait aller swinguer sur le dance floor.

Nous voilà donc partis suivant notre "petit" guide dans les rues de Copacabana.

Déjà sur la route, il nous est arrivé quelque chose de complétement fou, et vous allez bien rire ! on s'est mangé un orage.... une flotte ! il a plu comme vache qui pisse ! et avec les vaches brésiliennes, ça rigole pas ! Forcément, nous, on va à Rio - donc dans les valises, t-shirts, shorts, maillots et un ptit pull... mais un coupe-vent, non, ça, on n'y a pas pensé ! complètement impensable, d'ailleurs ! Rio de Janeiro, plein été, chaleur étouffante si on en croyait les bouquins... tu parles !! c'est donc en courant que nous avons rejoint le front de mer. Nous voilà arrivés devant une boîte de nuit, soit disant tip top groovy... Nous payons notre entrée l'équivalent de 60 balles, et notre petite groupe de trente grimpe les escaliers qui nous séparaient encore de la piste. La musique avait l'air vachement chouette, on allait bien s'amuser. Et là ! surprise ! déjà, on était les premiers - et ensuite, en fait, non, on était pas les premiers à proprement parler, puisqu'il y avait 6 nanas -plus légèrement vêtue tu peux pas- qui occupaient déjà toute la piste, à se chauffer et se trémousser sur tout ce qu'elles trouvaient ! et en prime, en fond, tu avais trois écrans qui diffusaient des films qui ne passent pas à la télé le mercredi après-midi. Du porno, il faut le dire. Que tout le monde se rende bien compte ! Alors, forcément, sur notre groupe, ça déplaisait bcp plus à certaines personnes qu'à d'autres - je vous laisse deviner ! Mais au final, tout le monde a fait demi-tour (sous peine de représailles :o) :o), s'est fait remboursé et est allé secouer les puces à notre "petit" guide. Selon lui, c'est la première fois qu'un groupe de Français lui fait ça ! faut pas s'étonner : on est à Copacabana, toutes les boîtes sont comme ça ici et voilà. Et puis de toute façon, les nanas n'allumeront le mec que si elles ont l'accord visuel de sa campagne. Ce qui est sûr, c'est que, statistiquement, aucun charentais-vendéen n'a adhéré à la "Copacabana-attitude" !

On n'a donc fini en petit comité dans un bar, juste à côté de la fameuse boîte qu'on qualifiera d'échangiste. Là, ambiance très sympa, vue sur la mer et sur les bières ! j'oubliais les nombreux-très nombreux décolletés également, plus spaces et plus plongeants les uns que les autres, mais nous sommes à Rio, tout est normal ! :o)

SAMEDI 12 FEVRIER 2005  

Attention, grosse journée en perspective, puisque ce soir, c'est la soirée de clôture du Carnaval !

Après un bon ptit déj' composé de fruits frais au goût incomparable et de croissants fourrés à la crème de banane (MIOM), départ pour la visite de quelques monuments historiques de Rio, ainsi que d'un entrepôt de chars !

Sur la route de l'entrepôt, nous apercevons au loin, sur la mer, derrière le site de la marine nationale, un palais vert pistache aux allures de château féérique : 

 

Il s'agit de l'Ilha Fiscal. Ce petit palais fût construit en 1889 par l'Empereur, afin de donner une bonne impression lors de l'arrivée des navires dans la baie sur tous les étrangers qui arrivaient pour la première fois à Rio. L'île fiscal doit son nom au fait qu'elle devait être le siège de la fiscalisation des navires entrant dans la baie. Son rôle de capitainerie fût de courte durée, car peu de temps après la fin de sa construction, l'Empereur décida d'y célébrer un bal, où plus de 2000 personnes furent invitées. Et ce fût en fait le dernier bal avant la chute de l'Empire, puisque la Révolution éclata 6 jours plus tard.

Nous voilà donc arrivés à notre première étape matinale : la visite des hangars à chars, appelés apparemment Barracao !

Comme expliqué au tout début, les cariocas conçoivent et stockent leurs chars pour le carnaval dans de grands hangars, en bord de route. Nous rentrons donc dans l'un de ces endroits un peu glauques, dont le plafond est prêt à s'effondrer. Il s'agit en fait du hangar de notre école de Cubango. Un de nos guides, qui est en fait le directeur marketing de cette école, (Georges, genre petit roquet hyperactif et hyper stressé mais au grand capital sympathie et surtout hyper cultivé et intéressant) nous explique comment sont conçus les costumes et les chars et surtout comment fonctionne toute cette "entreprise" du Carnaval. Car les cariocas vivent vraiment pour cet évènement. Beaucoup de participants habitent en fait dans les favelas et participer à la victoire de son école de samba représente un véritable challenge ! qu'importe qu'ils aient un toit pour dormir, pourvu que le carnaval soit réussi ! Enormément de personnes travaillent donc TOUTE l'année pour organiser cet évènement. La plupart est rémunérée. Les directeurs, eux, sont bénévoles. L'Etat a tenté il y a quelques années de prendre les rennes, mais les toutes les escolas se sont rebellées et ont menacé de ne plus défiler. Le Carnaval appartient aux cariocas et ce sont eux, donc le peuple, qui gèrent entièrement son organisation. Une fédération des écoles de samba s'est créée, afin de centraliser cette gestion. Ce qui fait que si une des écoles est à la bourre dans la fabrication de ses chars, un réseau d'entr'aide se met en place et des cariocas d'autres écoles viennent leur prêter main forte. Même s'il existe certainement une concurrence entre les écoles, le but de tous est que le carnaval soit une réussite à part entière et que tout le monde fasse la fête !

Toute cette "entreprise" tourne grâce aux nombreux sponsors qui la soutiennent, et grâce aux recettes des entrées réalisées sur la période du carnaval. A la fin de cette période, les recettes sont reversées de façon équitable aux 14 écoles participantes, qu'elles aient gagné ou non, ce qui leur permet de repartir sur l'organisation du prochain carnaval. Voici quelques photos des chars de cette année, entassés à la queue-leu-leu. Nous n'avons pas su lequel était le fameux n°3, le lâcheur du groupe !

Ces chars doivent être capables de supporter une dizaine de danseurs.

Le thème était l'Afrique. Plusieurs masques étaient accrochés aux chars. Pour vous dire à quel point ces chars ne serviront plus à rien : nous avions carte blanche pour nous servir dessus ! Certaines mamans ont dû ramener une valise entière de masques !!

Chaque école choisi elle-même son thème, chaque année. Et le jury a également un critère de notation sur le respect de ce thème.

Nous voilà repartis dans le centre historique de Rio. De magnifiques petits immeubles bordent les rues ; certains dans des tons très vifs. L'entretien n'est pas toujours au rendez-vous, mais le charme demeure !

Prochain arrêt : la cathédrale métropolitaine de Rio à l'architecture super moderne. Cet édifice de forme cônique a été construit en béton et a été inauguré en 1976. Il contient 4 vitraux gigantesques et sa capacité d'accueil est de 20 000 personnes !

Sans transition aucune, et pour continuer sur notre lancée religieuse, nous voici maintenant devant le monastère de Sao Bento.

D'extérieur, ce monument bénédictin est d'un style colonial assez épuré...

Et avant de rentrer, il est conseillé de respirer un grand coup car l'ambiance est toute autre ! des tonnes de dorures et de moulures donnent à ce lieu une atmosphère relativement étouffante...

Nous revoilàs repartis dans notre petit bus (encore) pour nous rendre à une comida a quilo (encore).

Sur la route, nous croisons une des nombreuses cabines téléphoniques de Rio. Moi, ça m'éclate ! :o)

Egalement quelques messages publicitaires. Vous porterez une attention bien particulière à la partie supérieure gauche de cette affiche... nous sommes bien à Rio, pas de doute !

Passage à proximité du Sambodrome....

...derrière lequel sont entreposés tous les chars devant défiler le soir...

Après manger, nous nous dirigeons vers l'un des endroits incontournables de Rio : le fameux Pain de Sucre (ou Pain de Sel selon David !).

Si tu vas à Rio, pompompom, pompompodom.... n'oublies pas....

Voici donc quelques photos prises du haut du Pao de Açucar.

Comme vous pourrez le remarquer, le temps était très bof-moyen, et il crachouillait de la flotte. Ce qui fait que la visibilité n'était pas extraordinaire. Dommage. Mais la vue n'en reste pas moins impressionnante. Sur le Petit Fûté (ou Bison Fûté, toujours selon notre ami David), ils conseillent d'y aller en fin d'après-midi, pour voir le coucher de soleil.... Il faudra donc qu'on y retourne !  

Et nous on est là, dans la bulle, en bas à droite (Romain a un t-shirt blanc (en haut) et bleu) ! :op

Au retour, sur le chemin entre le téléphérique et le bus, une bonne partie de notre troupeau a craqué pour des petits sifflets en bois, tout à fait adaptés pour siffler à tue-tête les airs de samba les plus connus. Petit, pratique et inépuisable, tu peux emmener ton sifflet et l'utiliser partout, aussi longtemps que tu veux et tu peux même faire des concerts avec tes amis. Un vrai bonheur ! O:o)

Tout ça nous a d'ailleurs bien mis dans l'ambiance pour cette grande soirée de carnaval !

Arrivée au sambodrome 18h30. Georges, notre petit guide qui devrait prendre des cours de yoga, commence à stresser : nous n'avons pas accès à nos soit disant places VIP. Donc, 1/2 h plus tard : c'est parti ! tout le monde doit suivre Georges et le flic, vite, et surtout restez groupir !! nous voilà donc à 150, en train de traverser les petites rues longeant le sambodrome, afin de passer par l'entrée principale. Et au final, nous étions plutôt bien placés, puisque juste à côté de la fin de l'avenue du Sambodrome, donc de l'arrivée des défilés. Nous voilà calés dans notre gradin... enfin, "notre"... en sachant qu'il y a en tout 140 000 places dans le Sambodrome, on avait quand même beaucoup de voisins dans "notre" gradin !! Un petit tour rapide au Bob's burger pour récupérer deux cheeseburger et deux double cheeseburger un peu secs (Romain, la prochaine fois qu'on te propose un burger au Brésil, tu acceptes la sauce qu'on te propose, car dans un burger brésilien de base, il n'y a aucun assaisonnement) (bon à savoir !). Et c'est parti pour une soirée de FOLIE ! le spectacle commence à 21h, la première école défile environ 1h15, dès son arrivée à la fin du Sambodrome,  la deuxième commence son défilé, etc, etc... ce qui fait que la soirée se finit aux alentours des 6 heures du mat'. On a été des ptits joueurs, puisqu'on n'a tenu que jusqu'à la 4ème école, jusqu'aux alentours de 3 heures du mat'.

Voici la vue que nous avions de notre place. A gauche, l'arrivée ; à droite, les 750 mètres du sambodrome avec encore 6 ou 8 gradins grands comme celui que vous apercevez en face !

Vous pourrez remarquer que le Pain de Sucre nous a suivi (un bonjour à Franck, au passage !). :o)

D'ailleurs, il s'agit du Pain de Sucre avant l'averse. Car forcément, ça n'aurait pas été drôle autrement, on s'est mangé une grosse averse ! une si grosse averse que le gars qui vendait des coupe-vents dans le sambodrome a fait fortune. Vous savez, ces coupe-vents qui ressemble à des sacs plastiques géants ? et bien le cours du coupe-vent-sac-plastique s'est envolé en quelques minutes ! Avant le début du carnaval, donc de la flotte, il rasait les paquerettes, quand la pluie a commencé, certains l'ont eu à 8 reals, d'autres 9 reals, nous ce fût 10 ; notre Pain de Sucre international s'est fait avoir en en achetant un taille 6 ans à 20 reals, et juste après, un autre collègue l'a payé 15 reals. (De quoi être vert pour notre Pain de Sucre !)

Il faut savoir que la musique est en direct (à la fin du cortège, composé d'au moins 6 chars, il y a un camion au-dessus duquel se trouvent le chanteur et son groupe !) et que ça dépote ! En plus, tout le monde, je dis bien tout le monde (ou plutôt tous les brésiliens, ce qui représente bien 90% des gradins), danse et chante du début jusqu'à la fin ! de 21h à 6h du mat' ! et plus ça va, plus il y a de l'ambiance puisque les meilleures écoles défilent à la fin ! Je dis que les gens chantent car tous les cariocas connaissent déjà les paroles par coeur avant même que le carnaval n'ait commencé ! Tous les ans, le cd des chansons de chaque école sort au mois de décembre.

C'est vraiment une ambiance de FOLIE, et les défilés en eux-mêmes sont magnifiques ! on s'attendait à quelque chose de gigantesque, et bien c'est encore plus que ça ! Imaginez-vous 6 000 personnes à danser et chanter ensemble, au milieu de 140 000 personnes dansant debout sur les gradins, des feux d'artifices rythmant le tout, un défilé de couleurs plus chatoyantes les unes que les autres, des chars ENORMES brillants de mille feux, des plumes, des plumes et encore des plumes...

C'était vraiment superbe et la poignée de nos collègues qui est restée jusqu'au bout nous a dit que les derniers défilés étaient encore plus merveilleux.

Désolé les mecs, nous n'avons par contre aucune photo plus zoomée que celles-ci !! ;o)

C'est donc de la magie plein les yeux que nous sommes allés nous couchés au milieu de nos bouteilles de cachaça (alcool de canne à sucre servant à faire la Caïpirinha), avec un chapeau unicorniste sous le bras !!!

8 février 2005

DIMANCHE 13 FEVRIER 2005 Ce matin-là, il y a

DIMANCHE 13 FEVRIER 2005  

Ce matin-là, il y a avait en option un tour de bateau dans la baie de Guanabara. Tour de 2h00, avec un départ à 10h00.

Trois pélos y participèrent, tous les autres (dont nous) en profitèrent pour écraser grave sur l'oreiller !

A un tel point qu'on en a loupé le pti déj' ! En même temps, ça tombait bien, car "on est foutu on mange trop".

Je profite donc de cette pause dans notre emploi du temps pour vous glisser ces quelques photos de Rio et de ses alentours, extrêmement fleuris.

Ci-dessous, un flamboyant.

 

Les deux dernières photos ainsi que la première montrent un arbre très répandu à Rio et dans la forêt tropicale. Certaines personnes m'ont dit qu'il s'agissait d'une variété de bougainvilliers ; j'ai également trouvé sur le net des photos de Jacaranda ovalifolia fort ressemblantes... (un paquet de fraises tagada pour celui qui nous trouve le nom exact, photos à l'appui !) Nous étions juste pendant sa période de sa floraison, et ses fleurs violettes sont superbes, surtout quand on les voit en nombre impressionnant au beau milieu de la jungle !

Donc après un pti resto (encore un) duquel nous sommes sortis vers 15h30 ! direction le Maracana, ce célèbre stade de foot, le plus grand du monde !

120 000 places.

Le match auquel nous avons assisté était un match du tournoi de Rio. S'affrontaient les équipes de Botafogo et d'Americano. Le but est de repérer pour qui sont les supporters à côté de qui tu es assis et de crier quand ils crient. Surtout, ne pas se tromper ! :o)

En ce qui me concerne, c'était le premier  match de foot auquel j'assistais, et je dois dire que c'était très impressionant !

Grande ambiance !

Vous pouvez d'ailleurs voir ci-dessus dans quel état nous en sommes revenus !! Hystérie totale :o) amplifiée par une bonne dose de frustration car il a fallu que notre troupeau s'en aille 10 minutes avant la fin du match, afin d'éviter la cohue... vous imaginez le coup dur ! surtout tu sors du match et que tu entends un but ! mais qui a marqué ?????

Après ce grand moment, retour à l'hôtel. Maintenant, notre mission, si on l'accepte : trouver un PC, dans un point internet, qui dispose d'une prise USB et sur lequel nous puissions brancher notre clé afin de pouvoir stocker notre première série de photos (ça s'appelle de la stratégie photographique :o). Zabou, faut que tu révise tes cours d'anglais - ça va être simple, cette histoire ! Déjà, la bonne nouvelle, c'est que l'avenue de Copacabana ne manque pas de points internet ! mais il n'y a encore que très peu de PC équipés de prise USB, là-bas ! La mission semblait se corser, quand tout à coup, nous trouvâmes notre bonheur ! Enfin un endroit où on pouvait utiliser des USB-Keys ! Youpi ! (pour la rime). Le ptit gars là-bas était en plus bien sympa, il s'est même foutu de la gueule de notre USB-Key, qu'il a traité de Space Invader.... Vous comprendrez, si un jour vous la voyez :o)

Pour vous donner une idée du prix de la vie : il faut compter 8 francs pour la demi-heure de connexion.

Après avoir accompli notre mission et garé notre Space Invader dans notre valise, nous voilà partis pour... encore un pti resto ! éternel recommencement... :o)

7 février 2005

LUNDI 14 FEVRIER 2005 Aujourd'hui, direction

LUNDI 14 FEVRIER 2005 

Aujourd'hui, direction l'autre carte postale incontournable de Rio : le Corcovado en haut duquel veille le Christ rédempteur. Cette statue de 31 mètres de hauteur et de 27 mètres d'envergure (pour 1145 tonnes) s'élève à 710 mètres.

Sa construction a été assez originale, puisqu'on a d'abord été obligé de construire une voie ferrée, en 1884, grimpant jusqu'en haut de la montagne, afin que le train puisse y acheminer le Christ en kit ! 5 ans furent nécessaires pour monter ces 50 morceaux de béton qui ont été assemblés au sommet. La statue a été inaugurée en 1931. Les mains et la tête du Christ ont été réalisées par un sculpteur français.

Et voici la vue panoramique que l'on a de là-haut :

Ci-dessus on aperçoit l'hippodrome.

Ci-dessus on aperçoit un Romain concentré (comme le jus d'oranges).

La baie de Guanabara...

Un petit nuage vient nous rendre visite, mais on arrive quand même à discerner le Pain de Sucre (mais non, pas Franck), droit devant !

Et le fameux Maracana !

Tortue Ninja, notre fidèle compagnon, toujours présent !

Ci-dessous, un petit bar pour nos potes accros de la Kro. Petite devinette : koitesse donc, sur les étagères supérieures ?

Et oui, de la noix de coco ; de la coconut, de la vraie qui se boit à la paille ! Ca se trouve et se vend, biensûr, à la pelle, ici !

Tout comme les ananas, très sucrés et juteux. En gros, délicieux ! et pourtant c'est limite une militante anti-ananas, qui vous parle !

On oubliait de vous raconter comment nous sommes arrivés en haut de ce rocher !! la mince affaire....car pour y accéder, à ce Corcovado (traduction littérale : le bossu), il faut emprunter de petites routes très étroites, pavées et en lacet. Impossible forcément d'y accéder avec nos trois bus. Ce sont donc 11 minibus qui nous attendaient ce matin-là, à la queue-leu-leu, à la porte de l'hôtel !! on vous jure, c'est vrai ! ah, ça ! on n'était pas la moitié d'un troupeau !!!

Et notre chauffeur à nous, c'était un Fangio de première ! On s'est fait un remake de Starsky et Hutch à la carioca ! Il nous prenait les virages à 90°C au frein à main ! complètement fou ! le pire fût bien évidemment la descente ! le frein, connait pas ! et avec les pavés en prime, un vrai bonheur !! Surtout après le ptit déj' ! :o) Et puis, on ne s'arrête pas, ça ne rigole pas ! même pas le droit de prendre une photo au passage ! (y'avait pas intérêt d'avoir chopé la tourista, ce jour-là !!).

Je parle de photo, car le Corcovado est quand même entouré d'une forêt tropicale super dense, la forêt de Tijuca, qui est d'ailleurs la plus grande forêt urbaine au monde ! C'est très impressionant et méritait donc au moins une petite photo... mais comment voulez-vous faire arrêter 11 minibus pour une photo... :o( et puis, en plus, il parait que la forêt, ça craint... qu'il y plein de gangs et tout et tout. On l'a souvent entendu, cette rengaine, durant notre séjour à Rio. Mais bon, pas facile non plus de tenir un groupe de 150 personnes et d'en assurer la sécurité. C'est ce qu'il faut se dire !

Sur la route, nous sommes également passés à côté du quartier de Santa Teresa, le Montmartre de Rio. Faute d'avoir pu s'y arrêter, nous vous en parlerons donc plus lors de notre prochain voyage !! ;o)

Et comme c'était la Saint-Valentin, forcément, on nous a tous emmené après dans un piège à zamoureux : une des plus grandes bijouteries du pays, chez Stern. Ce monsieur de 80 ans est un juif allemand, qui s'est installé au Brésil pendant la seconde guerre mondiale, qui a travaillé au façonnage de pierres précieuses pendant plusieurs années et qui a fini par monter sa boîte et faire fortune... Aujourd'hui, c'est une véritable référence dans le beau monde, et sur ses catalogues, on y voit des parures photographiées sur des cous et des oreilles d'Angelina Jolie, de Catherine Zeta-Jones, de Catherine Deneuve, etc, etc,... quelle différence avec ceux de monsieur et madame tout le monde ?!.... quelques milliers d'euros.... c'est tout ! 75000 dollars la bague ! tu ne dois plus rien oser faire de tes mains, après ! Moi je dis : rien ne vaut une bonne bague fantaisie achetée l'été sur le port de La Rochelle !

Après-midi libre pour cette dernière journée à Rio ! ça, c'est chouette !

Nous sommes allés voir à quoi ressemblait le Rio Soul, énorme centre commercial sur azmille étages, où il doit être possible d'y passer ses journées et ses nuits, entre les magasins, les restos, les cinés et les discothèques !

Puis petit tour sur un marché artisanal, dans notre quartier de Copacabana, avant de se poser sur la plage, vers 19h00.

Là, ce fût un spectacle qui prenait aux tripes : des vagues d'une hauteur impressionnantes qui venaient s'éclater pleine de fougue sur les bancs de sable... On était venu à la base pour profiter des derniers rayons de soleil de la journée et essayer quand même de bronzer un peu (ça fait con de revenir blanc comme un cul de Rio, et à plus de la moitié de notre séjour, c'est pourtant l'étant dans lequel nous étions ! il fallait donc agir !!). Nous avons en fait fini recroquevillés sous un paréo (car ça pelait grave, avec ce vent fou !) à admirer cette mer déchaînée, digne de photos de Plisson.

Nous avons passé notre dernière soirée dans la cidade maravilhosa de façon plutôt tranquillou : une dernière ptite Comida a quilo (on est foutu on mange trop !) et puis direction valises (faut bien) et dodo !

MARDI 15 FEVRIER 2005 

Sur la route de Paraty, à 250 km au Sud de Rio. On the road again ! C'est parti pour une première heure et demi de trajet. Sur la route, des "cocoteraies" :

Arrivée vers 11h00 à Itacurruça, petit village où on l'on commence vraiment à se sentir en Amérique Latine, de l'autre côté de la planète ! Ci-dessous, enfin une petite église coloniale !

Au programme : petite croisière en goélette autour des îles tropicales de la région de l'Ilha Grande. Romain, à côté de l'embarcadère.

Et voici à quoi ressemblaient nos goélettes :

L'intérieur de notre goélette (car qui dit troupeau dit 3 goélettes !) : bien évidemment, un bar, avec forcément, de la caïpirinha, en veux-tu en voilà !

Alexandrie....

Quand on vous disait qu'on était blanc comme des cachets d'aspirine !

Une belle brochette de Vendéens !

Pause casse-croûte sur une des petites îles.

Un petit groupe de musiciens bien sympathique est venu animer le trajet du retour, sur des airs de samba, et d'autres plus internationaux. Encore une belle brochette de vendéens en folie ! ah non ! il y a Fabrice, un intrus rochelais ! et les deux du centre : Christophe, l'ami des rochelais (vaut mieux, avec une femme rochelaise !) et le Gérard international !

Une ptite photo d'une ville comme on a en beaucoup vu, sur notre route. 

En ce qui concerne le niveau de vie au Brésil, le salaire moyen est d'environ 100 euros. Il faut savoir que le taux de chômage est très bas, car presque tout le monde travaille ici. Il y a toujours un petit boulot pour celui qui en a besoin.

Au niveau des automobiles, ici, pas de tuk-tuk ! Pas mal de voitures importées (Peugeot, Renault,...), forcément plus chères que les autres, et avec des modèles qui n'existent pas forcément chez nous. Pour vous donner une idée, l'un de nos guides s'est acheté une Cox, en excellent état, pour l'équivalent de 4 000 frs. Petit détail insolite : ici, beaucoup de personnes roulent à l'alcool de canne à sucre !... deux fois moins cher que l'essence.

Arrivée à Paraty. Le groupe est séparé en deux hôtels, appelés des Pousadas, c'est à dire littéralement des "auberges". Ce sont plus à proprement parler des petits bungalows disposés dans un cadre verdoyant et fort agréable et où il n'y a pas possibilité de se restaurer (outre pour le pti déj).

Voici notre Pousada, la Pousada dos Pedros, aussi appelée entre nous la Pousada de Favela, appelation née d'un sentiment d'injustice et d'une légère jalousie, pas forcément justifiée, d'ailleurs, au final ! :o)

et voici la vue de notre chambre :

Et voici maintenant l'autre Pousada, la Pousada del Sol :

Finalement, même si on avait des couleurs un peu moins sympas chez nous, on était bien mieux lôtis, car les autres, ils étaient 130 pour une piscine - et nous, 20 pour une piscine de même taille ! nanananère-euh ! :o)

Pot d'accueil à... devinez quoi ? la caïpirinha, bien entendu ! et nous, on aime bien ça ! à un tel point que la Pousada, elle a fait rupture de stock sur la cachaça ! obligé d'aller frapper à la station service à côté pour les dépanner !

Ah oui ! parce qu'on ne vous en pas parlé, de ce phénomène, mais au Brésil, y'a des stations services PARTOUT ! à Rio, on en a vu parfois 6 côte à côte... à croire qu'elles aussi évoluent en troupeau.

Après ce petit apéritif bien mérité, nous voilà partis avec une bonne troupe de potos bien sympathiques (Christophe et Suzy et Catherine et Fabrice) nous manger une bonne platrée de nouilles dans un petit resto/bar dans le centre du village.

6 février 2005

MERCREDI 16 FEVRIER 2005 Aujourd'hui, grand

MERCREDI 16 FEVRIER 2005  

Aujourd'hui, grand bonheur : grasse mat' ! rendez-vous à 10h00 au lieu de 9h00 voir 8h30 les autres jours !

Du coup, petit tour à la piscine avant même de ptit déjeûner. Ca fait pas de mal !

Et après, programme chargé : de nouveau croisière en goélette, pour découvrir à quoi ressemble les ptites îles un peu plus basses sur la carte !

Nous nous rendons jusqu'au port à pieds, traversant ainsi tout le petit village. Nous nous étions rendus compte déjà la veille de la particularité particulièrement casse-gueule de ce petit endroit magnifique : toutes les rues sont pavées, mais pas avec n'importe quels pavés ! des trucs énormes et absolument pas réguliers ! de la "pavasse" selon nos amis vendéens ! il vaut mieux avoir bu pas mal de caïpirinha avant de t'y aventurer, sinon, c'est le gadin assuré (selon les cas, il peut être plus judicieux de choisir la méthode inverse !) (en tout cas, conseil valable pour tout le monde : éviter les tongues !). En fait, ces pavés ont été formés et déformés par la mer. Eh oui ! car ici, lorsque la marée est haute, la mer vient s'allonger jusque dans les rues ! On a vu des photos assez surprenantes !

Ce village est vraiment très mignon, à un tel point qu'il est quand même classé au Patrimoine de l'Humanité. Toutes les façades des maisons sont d'un blanc flambant neuf, et les encadrements passent du vert, au rouge, au jaune, au bleu.... il parait que cette petite cité offre l'un des plus riches ensembles architecturaux du Brésil.

Beaucoup de cariocas et d'habitants de Sao Paulo y ont leur résidence secondaire.

Voici la petite église coloniale :

Paraty, qui vivait autrefois du commerce de l'or, vit maintenant principalement de la pêche et du tourisme.

Nous voilà rendus au port de pêche, avec ses petits bateaux joufflus et multicolores.

Celui-ci, c'est en souvenir de la couleur "vert caca d'oie" de la Passat de mon Pôpa !

Et nous voilà partis de nouveau à bord de notre petit bateau !

Aboudouflitch...

Légère différence de teinte, entre hier et aujourd'hui !! on s'est déguisé en gambas ! on voulait bronzer... et bien on a cramé !

Première pause-crique ! l'eau est super transparente, et très bonne. Sa couleur est étonnante : rien à voir avec le bleu turquoise des Maldives ! Ici, c'est un vert émeraude. Pas désagréable non plus !

Un gamin s'amuse à remonter des étoiles de mer...

Encore une séance caïpirinha, pour changer !!

Déjeuner cette fois-ci sur le bateau ! chacun son plateau, comme chez Mc do, et ici, c'est poulet-poulet ou poisson !

Ci-dessous Christophe, Yvonnick et Suzy. Des bonnes têtes de vainqueurs !  :o)

Petit arrêt proche d'une crique. Les mâles en force se jètent à l'eau, et c'est parti pour une partie de rugby effrénée sur la plage !

Ils en reviendront des morceaux de peau en moins, des genoux éclatés,... mais tout fiers : "qu'est-ce qu'on a bien rigolé !"

16h00, retour au port. Comme depuis le début de notre séjour, le temps se couvre en fin d'après-midi.

Les petites boutiques d'artisanat local sont nombreuses, donc Romain a le temps de prendre des photos ! :o) :o)

Un cousin de Titeuf...

L'Empire de la Cachaça ! Tchôôô !

L'instant cachaça ! et oui, encore un... toujours Franck-Pain de Sucre en premier plan et son fidèle compagnon à sa gauche, le Jojo international. Au fond, on peut apercevoir le cousin de Casimir, Stéphane, le guide qui aime bien les discothèques de Copacabana, et à gauche, avec les lunettes sur la tête, le fameux sauveur de billet d'avion qui prend facilement des coups de soleil sur le nez : Yohann.

Ce soir-là, resto gastronomique ! heum ! pardon, jma gourru de qualificatif : resto catastrophique ! qui n'en veut de la purée de gambas broyées ?

Et qui n'en veut aussi du dessert vraiment suspect ?

Y'a que Zabou - professionnelle des desserts, même de l'autre côté de l'océan - qui a osé tester cette espèce de confiture à  la banane et aux pruneaux.... C'est...... comment dirais-je ?... spécial !

JEUDI 17 FEVRIER 2005  

Pour cette dernière journée, programme optionnel : visite d'une distillerie de cachaça et repas dans une ferme, en plein milieu de la forêt. Forcément, s'il y a de la cachaça, nous, on y va ! :op

Cette distillerie familiale est la plus ancienne du pays. La période de récolte de la canne à sucre s'étend de janvier à avril.

La cachaça est conservée dans des tonneaux, pendant 1 an, voir 2 ans pour la "crème des crèmes".

 

Repas à la ferme, avec notre gang de vainqueurs : Jojo, alias Georgio (cf l'histoire de l'os de poulet-poulet), Pain de Sucre, Catherine et sa montre-baume à lèvre et Fabrice.

Petite promenade digestive dans la forêt...

...puis pause détente, les pieds dans une cascade. Une dizaine d'ados, qui doivent passer leur journée à jouer les Tarzan, nous font un concours de celui qui plongera le plus haut.

Dernier soir ! Vu la tronche du resto de la veille alliée à l'amabilité de ses serveurs, on décide de se faire un pti resto en zamoureux ! Après une grande étude de marché, nous choisissons le Brik à Brak, que vous pouvez voir ci-dessous.

On rentre, et devinez sur qui on tombe ? un autre groupe de Français !! NONNNNNN ! vous êtes cernés ! gniark-gniark-gniark !

Heureusement, une petite table nous attend, dans la cour intérieure, un peu plus au calme tout en laissant parvenir doucement à nos zoreilles les notes ensoleillées du guitariste...

Le repas est un délice (calamars à mourir, crabe, plat de poisson spécialité de Paraty et raviolis 4 fromages à la sauce aux crevettes... merci le dictionnaire franco-brésilien !!!), et le vin blanc brésilien également.

 

Après ce petit repas aux couleurs latines, alors que nous nous dirigions vers notre Pousada, voilà notre troupeau en folie qui sort également de son resto !

On se fait embarquer par notre gang de vainqueurs et nous voilà à la recherche d'un pti bar sympa, à grande réserve de Cachaça ! :op

Au détour d'une petite rue "pavassée", nous arrivons sur une petite place, à côté d'une église. Là, un couple "entame" quelques pas de Tango. Autour, plusieurs petits bars, plusieurs petites tables et une ambiance conviviale et chaleureuse !

A la table à côté, un petit Français, avec deux Suédoises. Je pense que le petit Français se souviendra longtemps du troupeau de vendéens qui lui a cassé son coup ! (pôv ti gars ! :o)) 

3h00, on va peut-être se rentrer ? Nouvelle tentative de retour à la Pousada de Favela. Nous partîmes 10, nous arrivâmes 5 !

5 joyeux lurons dont nous ne citerons pas les noms se sont fait aspirer par un bar-boîte.

En tout cas, il y avait de belles têtes dans le pâté, le lendemain matin, au pti déjeûner !

VENDREDI 18 FEVRIER 2005  

Jour du retour, il faut bien que ça arrive !

Notre mission aujourd'hui : se prendre un dernier ptit bain, faire les valises, écrire la vingtaine de cartes postales à laquelle nous n'avons pas encore touché (BOUHHHH !), liquider nos reals que nous avons pris tant de mal à retirer au distributeur la veille :o), et récupérer mon billet d'avion !

Après un repas au resto d'une lonnnnnngueur... inénarrable ! nous voilà partis pour un marathon dans les rues commerçantes de Paraty !

1/2 h plus tard, 14h30, nous montions dans le bus - direction Sao Paulo.

Arrivée à l'aéroport 6 heures plus tard, maintenant, le jeu est de choisir par où nous préferons passer pour arriver à Paris : Francfort, Madrid, Moscou,.... ?

Nous on a choisi Madrid car on n'aime pas trop la choucroute, et en plus, on était en première classe ! BONHEURRRR...

L'avion de nos amis Francfortais...

Romain avec son verre de champagne...

Et Zabou qui peut allonger ses pieds. Vraiment BONHEUURRR !

Sao Paulo au décollage, by night...

Et Madrid à l'atterissage - Samedi 19 février - 13h00.

Notre voyage touche donc à sa fin... après 33 heures de trajet, nous posons enfin nos valises au 23 rue des Bergeronnettes. Le choc thermique est dur : 35°C à Paraty, 10°C à Madrid, 4°C à Paris (on enlève les tongues), et -5°C à Périgny la semaine qui a suivi ! ATCHOUM !

Et pour finir, un petit clin d'oeil à notre chauffeur collectionneur de cartes postales !!!!

Petit lexique récapitulatif :

Bonjour : Oi ou Ola

Merci : Obligado ou Obligada pour les femmes

Des timbres pour des cartes postales pour la France, s'il vous plaît : Selos para cartao postal para la Francia, por favor

:o)

THE END

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Les Bergeronnettes on the road
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